En 2017, aprĂšs 7 ans de douleur due Ă une costochondrite, ma condition s'est empirĂ©e. Grandement. Je prenais du retard dans mes cours; j'Ă©tais prĂ©sente Ă l'Ă©cole environ deux jours par semaine. J'ai arrĂȘtĂ© le sport et j'ai pris du poids, ce qui n'aidait pas ma condition. Je dormais toute la journĂ©e, mais jamais je n'Ă©tais vraiment reposĂ©e. J'ai fini par avoir une consultation avec l'Ă©quipe en aoĂ»t. J'ai fait tous les services, j'ai tentĂ© de suivre les recommandations des professionnels et je suis mĂȘme entrĂ©e dans un essai clinique pour une nouvelle mĂ©dication. Finalement, malgrĂ© tout ce qu'ils ont mis en place, j'avais encore de la douleur. Ils n'ont pas abandonnĂ© et ont continuĂ© de me donner des recommandations: faire de l'exercice, mieux dormir, rĂ©duire mon stress. Je ne croyais pas vraiment en ces recommandations trop abstraites selon moi, j'Ă©tais un peu tĂȘtue Ă l'Ă©poque. Jusqu'Ă ce que je travaille sur mon anxiĂ©tĂ© comme ils m'avaient si souvent rĂ©pĂ©tĂ©. Et lĂ , c'Ă©tait le miracle. Je n'avais pratiquement aucune douleur, je recommençais Ă fonctionner normalement. J'ai arrĂȘtĂ© l'essai clinique auquel je participais et j'ai remerciĂ© la Clinique de la douleur. Maintenant, 5 ans plus tard, je me porte bien, j'Ă©tudie en criminologie Ă l'UniversitĂ© Laval et pour ce qui est de mes douleurs, elles ne sont que des anecdotes du passĂ©.
